On savait que l’épilation gagnait progressivement ses galons auprès de la gent masculine ces dernières années, mais on ignorait que l’épilation au fil des sourcils était devenu un « must » pour certains GI's en opération en Afghanistan jusqu’à la fin 2011.
Le barbier Afghan de la base d’opération avancée Joyce, située sur le front à proximité de la frontière Pakistanaise, n’en est pas revenu lorsque de jeunes soldats de la cavalerie US ont commencé à lui demander des séances d’épilation au fil des sourcils ou encore celles des jambes, pour mettre en valeur leurs tatouages.
Mais à raison d’une à deux demandes par jour, il a bien dû s’y résoudre.
Le barbier Afghan de la base d’opération avancée Joyce, située sur le front à proximité de la frontière Pakistanaise, n’en est pas revenu lorsque de jeunes soldats de la cavalerie US ont commencé à lui demander des séances d’épilation au fil des sourcils ou encore celles des jambes, pour mettre en valeur leurs tatouages.
Mais à raison d’une à deux demandes par jour, il a bien dû s’y résoudre.
« Je me suis entrainé dans une école pour barbiers de Kaboul » a t-il avoué à un journaliste du Wall Street Journal qui l’interrogeait sur le sujet, non sans lui confesser que l’Islam interdisait normalement l’épilation des sourcils chez les hommes.
Un embarras similaire régnait semble t-il du côté des officiels de l’armée américaine, les règlements militaires US n’ayant pas prévu jusqu’ici de légiférer sur l’épilation des sourcils ou des jambes des personnels masculins en opération, à l’exception notable du corps des Marines, qui l’a formellement interdit depuis 2007.
Une anticipation qui n’aura toutefois pas servi à grand chose, la plupart des officiers de ce corps d’armée interrogés par le WSJ avouant avoir eu franchement d’autres priorités à gérer sur le front.
Quand le choc des cultures et celui des générations se croisent...
Source : Wall Street Journal